Bienvenue !

Vos petits doigts boudinés frappent un clavier mal réveillé ou déjà endormi. Le café et les miettes de croissant n'arrangent rien. Pas plus que le verre de Southern Comfort à droite, près du pavé numérique. La plupart du temps cela donne des coquilles sans intérêt mais parfois... parfois... votre lapsus clavieri vous paraît digne d'immortalisation.

La première modeste et néanmoins ardente ambition de ce blaugue est de donner gîte et couvert à vos innovations involontaires. Et aux miennes. Et à celles de vos/nos correspondants.
Sa seconde, ultime et non moins modeste et ardente ambition est de leur donner une, ou plusieurs, définition(s). Car il n'est de dictionnaire sans définitions. Et de bonne définition sans exemple. Pour cela, je compte sur vos commentaires.
A vos claviers !

mercredi 6 juin 2007

noir c'est noir

Sur Soulseek, Hélène, le 3 juin 2007 à 17 h 42 :
J'me noir dans le taf

Proposition :
Expression idiomatique trouvant ses origines dans l'ancienne locution "bosser comme un nègre" dont le sens échappe de nos jours, bien que l'esclavage n'ait été aboli que tout relativement, à certains de nos compatriotes qui confondent sans-papiers et glandeurs.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Une autre explication nous est donnée par un lecteur de la Renaissance, tellement indigné qu'on oublie ici son nom, qu'il en a franchi les siècles. L'expression "se noircir" est beaucoup plus ancienne qu'on ne le pense : le lecteur en question témoigne de son existence dans les milieux viticoles bourguignons, dès la fin du XVI ème siècle. "Se noircir", très souvent abrégé en "se noir", s'employait très fréquemment, en particulier lorsqu'il désignait une action volontaire, délibérée. Le "taf" est une expression populaire, également bourguignonne, pour désigner une déviance très fréquente du travail du tastevin : celui-ci "taffe" lorsqu'il avale plutôt que de recracher.

fracoutu